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Séminaire Octogone-Lordat : "Toutes les disfluences ne se valent pas : apport de l’eye-tracking à l’étude du discours" (Aurélie Pistono, Department of Experimental Psychology, Ghent university)

Publié le 7 octobre 2020 Mis à jour le 11 janvier 2021
le 6 novembre 2020
14h
Conférence en visio : lien de connexion



Aurélie Pistono est chercheure post-doctorale au département de psychologie expérimentale à l'Université de Gand. 

La conférence se déroule en mode visio uniquement !





Toutes les disfluences ne se valent pas : apport de l’eye-tracking à l’étude du discours

Résumé  : Pour comprendre ce qui nous amène à être disfluents, plusieurs auteurs ont tenté de relier le pattern de disfluences produit à des niveaux spécifiques de production du langage, en utilisant des Network Tasks. Dans ce paradigme, les participants décrivent un parcours à travers un réseau d'images, ce qui permet de créer des difficultés à des étapes spécifiques (e.g. sélection lexicale) tout en maintenant les autres caractéristiques constantes (e.g. fréquence lexicale). Il existe cependant un consensus sur le fait que les disfluences sont multifactorielles, et dépendent également d'autres facteurs (Clark et Fox Tree, 2002; Engelhardt et al., 2018). Pour distinguer les disfluences causées par des difficultés de production verbale des autres disfluences, nous avons reproduit ce paradigme en eye-tracking. Après avoir décrit ce paradigme, je présenterai les effets de différentes manipulations (i.e., lexicale, grammaticale, conceptuelle). Je montrerai également que certaines disfluences sont davantage liées au monitoring du discours, ou à l'utilisation de stratégies de la part du locuteur.